La sécurité alimentaire et la nutrition sont des déterminants essentiels de la santé, nécessaires en tant que droit de l'homme inné et, en particulier, pour progresser au niveau mondial vers la réalisation de l'objectif du Millénaire pour le développement (OMD). 17 Objectifs de développement durable . Le mois dernier, Dr. Tlaleng Mofokeng s'est réunie pour discuter de cet impératif et d'une nouvelle rapport avec l'Aspen Global Innovators Group et ses partenaires.
L'insécurité alimentaire est un problème mondial qui touche plus de 2,4 milliards de personnes, dont 800 millions souffrent de la faim. En outre, les produits malsains, qui sont principalement commercialisés par les grandes entreprises alimentaires auprès des communautés défavorisées, ont également entraîné une augmentation des maladies telles que le diabète et les maladies cardiaques. Le fardeau de la malnutrition est supporté de manière disproportionnée par les personnes les plus démunies de la société, ce qui témoigne d'une discrimination profondément enracinée.
Le nouveau rapport propose des solutions à ce problème. Intitulé "Alimentation, nutrition et droit à la santé", il a été rédigé par Dr. Tlaleng Mofokeng. Ils sensibilisent au rôle des entreprises des pays les plus riches, qui exploitent les ressources des pays à revenus faibles et moyens pour la production alimentaire. Ces pratiques entraînent le déplacement des populations locales et la perturbation des systèmes alimentaires traditionnels, ce qui constitue une forme de néocolonialisme et de capitalisme extractif.
Le Dr Mofokeng est le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint. Lors de la publication de l'événement, elle a reconnu plusieurs initiatives mondiales axées sur l'alimentation et la nutrition, telles que la Décennie d'action des Nations unies pour la nutrition (2016-2025) et le Programme de développement durable à l'horizon 2030.
Les principaux enseignements de ce rapport sont les suivants :
- L'accent est mis sur l'obligation faite aux États membres des Nations unies de reconnaître comme il se doit le droit à la santé, par le biais de leur législation nationale, et de garantir l'égalité d'accès de tous aux facteurs déterminants pour la santé, tels qu'une alimentation saine et nutritive.
- L'obligation pour les États de respecter directement les droits à la santé et à l'alimentation lorsque les individus ou les communautés ne sont pas en mesure de le faire en raison de circonstances indépendantes de leur volonté.
- Pour remédier à ces inégalités, il faut adopter une approche fondée sur les droits et centrée sur les communautés marginalisées.
- Il s'agit d'examiner les asymétries de pouvoir qui influencent les résultats en matière d'alimentation et de nutrition et d'utiliser cette compréhension pour informer les obligations de l'État en matière de droits de la santé.
Le Global Innovators Group de l'Aspen Institute, le Global Center for Legal Innovation on Food Environments de l'O'Neill Institute for National and Global Health Law, Vital Strategies et Bloomberg Philanthropies ont organisé le lancement du rapport. Les partenaires se sont engagés à continuer de plaider en faveur de meilleures pratiques des gouvernements et des entreprises afin de garantir le droit à la santé par l'alimentation et la nutrition.